Au travers d’une commande limitée en surface, il développait un enjeu théorique important, car il ne s’agissait rien de moins que de définir ce que pourraient devenir les toits parisiens si des terrasses modernes y étaient aménagées pour le confort et l’agrément des occupants et habitants.
Dans un autre registre, mais dans la continuité de pensée de cette démarche tournée vers la notion d’agrément, une réflexion est née sur la possibilité d’investir la toiture du bâtiment par une surélévation légère et une terrasse associée, sans dénaturer ce dernier.

Le projet vient s’insérer dans l’ organisation du bâti et s’invite sur la toiture, offrant une façade en proue de dispositif urbain et une terrasse amplement végétalisée.
Son attitude comme sa contemporanéité avérée tranchent avec l’existant, et se veulent respectueuses ainsi du caractère patrimonial de l’existant.
La surélévation de deux niveaux se propose même d’impacter au minimum la structure de ce dernier, en s’ancrant au moyen de nœuds de circulations verticaux, dans l’empreinte des deux courettes existantes.
Les noyaux durs ainsi constitués, permettent au moyen d’un exosquelette métallique suspendu, de bâtir la surélévation sans poteaux ni points de fondations supplémentaires traversants les planchers existants.
Le projet habille le pignon d’un seul tenant du quai à la rue Francois 1er, dans le cadre d’une construction légère en filière sèche.
Bien que revêtu d’une double peau thermique en verre, le dispositif de construction combine un exosquelette en métal suspendu par tirants à une construction de planchers en bois de type CLT.